ESTAMPILLE DE MAXIME SECRÉTANT, DATÉE 1918, D'APRÈS UN MODÈLE DE BERNARD II VAN RIESENBURGH

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COMMODE DE STYLE LOUIS XV

ESTAMPILLE DE MAXIME SECRÉTANT, DATÉE 1918, D'APRÈS UN MODÈLE DE BERNARD II VAN RIESENBURGH

Price Realised EUR 25,200

En placage d'ébène, bois noirci, laque du Japon et ornementation de bronze ciselé et doré, le dessus de marbre Portor chantourné, la façade bombée ouvrant par deux tiroirs à décor d'un paysage lacustre encadré de montagnes et de pagodes, encadré de concrétions rocaille et de fleurettes, les montants galbés appliqués d'enroulements de feuillages, les pieds terminés de cartouches feuillagés, estampillée et datée 'M. SECRETANT / 1918' avec un blason centré d'une fleur de lys
H. 90 cm. (35.2/5 in.) ; L. 146 cm. (57¹⁄₂ in.) ; P. 60 cm. (23.3/5 in.)
Maxime Secrétant, actif à Paris jusqu'en 1935.

A LOUIS XV STYLE ORMOLU-MOUNTED EBONY, EBONISED AND JAPANNED COMMODE STAMPED BY MAXIME SECRÉTANT, DATED 1918, AFTER A DESIGN OF BERNARD II VAN RIESENBURGH

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Spécialisé dans la production de meubles de style de grande qualité, Maxime Secrétant est à la tête d’un atelier florissant, à la fin du XIXe siècle, situé 74 rue Amelot, à Paris. Il s’associe un temps à son beau-frère Léon Duval, qui avait été ouvrier-ébéniste chez Gervais Durand. Son activité ne résiste pas au contexte économique difficile de l’Entre-deux-guerres et son fonds de commerce est vendu aux enchères à l’Hôtel Drouot, le 26 novembre 1935.
Cette commode est réalisée d’après un modèle attribué à Bernard II van Riesen Burgh, conservé au Victoria and Albert museum (inv. 1105-1882). Ce modèle a également inspiré Paul Sormani, qui expose à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1910 une commode très similaire. Elle présente toutefois une marqueterie fleurie et non des panneaux de laque (Camille Mestdagh, L'Ameublement d'Art Français 1850-1900, Paris, Editions de l'Amateur, 2010, p. 217, fig. 255).