Details
En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau à angles saillants, la ceinture ouvrant par un tiroir à abattant muni de poignées en chute de laurier et découvrant un plateau gainé d'un cuir rouge doré aux petits fers, les pieds en gaine à réserve ; quelques modifications, probablement un piano à tiroir à l'origine
H.: 84 cm. (33in.) ; L.: 182 cm. (7112in.) ; P.: 84 cm. (33in.)
Literature
Bibliographie comparative:
J.M. Greber, Abraham und David Roentgen Möbel für Europa 2, Starnberg, 1980, p. 321, n°643-644-645 (ill.).
D. Fabian, Kinzing und Roentgen Uhren aus Neuwied, Bad Neustadt, 1983, p. 293, p. 238, p. 346 ill. 95.
D. Fabian, Abraham und David Roentgen, Das noch aufgefundene Gesamtwerk ihrer Möbel-und Uhrenkunst in Verbindung mit der Urhmacherfamilie Kinzing in Neuwied, Saale, 1996, p. 366.
W. Koeppe (sous la direction de), Extravagant inventions. The princely furniture of the Roentgens, Londres, 2012, pp. 176-177.
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Fils d’Abraham Roentgen (1711-1793), David fut l’un des plus grands ébénistes allemands de son temps. Il rejoint l’atelier paternel en 1757 et en reprend officiellement son contrôle en 1772. Possédant un sens inné des affaires, il développe au fil des années une production tant pour le marché local allemand que tournée vers l’étranger. Deux ans plus tard il fait son premier voyage à Paris où il s’inspire et se familiarise avec le tout nouveau goût néoclassique de la capitale dont il sera bientôt l’un des plus grands représentants en Europe. Il y rencontre notamment celui qui deviendra l’un de ses plus grands mécènes Charles de Lorraine, oncle de Marie-Antoinette mais aussi gouverneur des Pays-Bas, rencontre qui lui permet d’accéder en 1785 au prestigieux titre d’Ebéniste mécanicien du Roi et de la Reine de France.

Fort de sa réputation Roentgen investit à Paris rue de Grenelle dès 1781. Jusqu’ici son commerce était entre les mains du marchand miroitier Brébant. A partir de cette date la boutique et notamment la vente et la promotion de ses meubles seront confiées à Johann Gottlieb Frost (1746-1814). Egalement d’origine allemande, il aurait été l’élève de Roentgen et se prétendait même être son successeur.
Les bureaux plats de ce type sont très souvent conçus à l’origine pour être des pianos à tiroir, à l’instar des « deux grandes tables en bois de Mahoni moucheté avec des forté Piano » livrées à l’impératrice Catherine II de Russie. Parmi les autres pianos à tiroir référencés, citons celui portant une plaque inscrite « David Roentgen & Kinzing / à Neuwied sur le Rhin anno 1785 » provenant de Pavlosk puis transféré à Gatchina (vente Sotheby’s, New York, 16 mai 1987, lot 32), ou encore celui toujours conservé à Gatchina.
Le Mobilier National conserve également un piano à tiroir (inv. GME 17092) et illustré dans Cat. Expo., « Le château de Versailles raconte le Mobilier national. Quatre siècles de création », Paris, 2011, pp. 163-164).


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A NEOCLASSICAL ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY DESK, ATTRIBUTED TO DAVID ROENTGEN, CIRCA 1785

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