Piriforme unie sur trois pieds à enroulements moulures et attaches en feuilles stylisees, le bec verseur à clapet ciselé de canaux et de feuilles d’acanthe, le couvercle à doucine, moulures et filets, la pastille servant à masquer le trou du moussoir mobile à enroulement et filets concentriques, le manche latéral en bois tourné, gravée d’armoiries d’alliance sous une couronne comtale poinçons sous le fond : maître-orfèvre et poinçons de contrôle en usage de 1725 à 1728
H.: 25,5 cm. (10 in.)
Poids brut 1080 gr. (34 oz.14 dwt.)

A LOUIS XV SILVER CHOCOLATE POT, MARK OF JOHANN LUDWIG I IMLIN, STRASBOURG, CIRCA 1720

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Lot Essay

Johann Ludwig I Imlin est né à Heilbronn. Il est apprenti chez Daniel Harnister dont il épouse la fille en 1690. Il est le premier d’une grande dynastie d’orfèvres strasbourgeois qui inclut Johann Ludwig II reçut maître en 1719, Gottfried en 1726 et Johannes Friderich Imlin en 1734. Cette chocolatière porte le poinçon de contrôle de 1725-1728 soit après la mort de l’orfèvre qui suggère une pièce d’atelier terminée par un de ses fils.
Les Musées de Strasbourg, Deux Siècles d’orfèvrerie à Strasbourg, XVIIIe-XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, 2004, p. 288.
A. Kugel, Ph. Bastian et P. Loeb-Obrenan, Vermeilleux !, L’argent doré de Strasbourg du XVIe au XIXe siècle, Paris, 2014.