Un modèle similaire, illustré dans M.F. Dupuy-Baylet, De bronze et de cristal, Objets d'ameublement XVIIIe - XIXe siècle du Mobilier national, Dijon, 2020, pp. 468-469, fut livré au Garde-Meuble le 7 décembre 1828 par Jean-Charles Cahier pour la somme de 500 francs. Il était décrit ainsi : "une écritoire bois de racine portée par des chimères de lion, garnie d'un encrier, coupe et sonnette en bronze doré". Il est signalé dans les réserve du Garde-Meuble de 1833 avec cette description : "une écritoire en bois d'amboine, à filets en ébène, ornemens cuivre doré se composant de 3 coupes portées chacune par trois griffons dont une surmontée d'une sonnette avec coq, deux encriers et deux poudrières, le tout porté par 4 lions couchés aussi en bronze ciselé et doré", puis en 1855 et en 1894. Elle est déposée à l’Elysée en 1926 (inv. GME-1095-000). Jean-Charles Cahier ayant repris le fonds de commerce de Martin-Guillaume Biennais en 1821, l'attribution de certains des objets qu'il a livrés à postériori sont difficilement attribuables à l'un ou à l'autre. A la différence de celui du Mobilier national reposant sur une base en loupe d'Amboine, notre écritoire repose sur du marbre vert.