Lot 711
Lot 711
PAIRE DE CONSOLES D’EPOQUE LOUIS XVI

ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE

Price Realised EUR 11,340
Estimate
EUR 10,000 - EUR 15,000
Estimates do not reflect the final hammer price and do not include buyer's premium, any applicable taxes or artist's resale right. Please see the Conditions of Sale for full details.
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PAIRE DE CONSOLES D’EPOQUE LOUIS XVI

ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE

Price Realised EUR 11,340
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En noyer et hêtre moulurés, sculptés, laqués crème et peints, les dessus de marbre blanc à ressauts, la ceinture simulant une frise de feuilles de laurier et de rais de cœur, les pieds fuselés et cannelés réunis par une tablette d’entretoise relaquée, chacune estampillée ‘G. JACOB’ sur les montants arrières, chacune avec une étiquette de garde-meuble
H.: 88 cm. (3412 in.) ; L.: 79 cm. (31 in.) P.: 44.5 cm. (1712 in.)
Georges Jacob reçu maître en 1765.
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A PAIR OF LOUIS XVI WHITE-LACQUERED AND PAINTED WALNUT AND BEECHWOOD CONSOLE-TABLES STAMPED BY GEORGES JACOB, LAST QUARTER 18TH CENTURY
Brought to you by
Elisa OberHead of Sale, Associate Specialist
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Lot Essay

Le célèbre menuisier Georges Jacob est essentiellement connu pour ses sièges à l’élégance robuste. Il a cependant produit quelques meubles et notamment des consoles dans un style néoclassique dorées ou peintes. Tel est le cas de notre paire de petites consoles laquées crème ornées en ceinture d’une délicate frise de feuilles de laurier qui contraste avec la massivité des pieds cannelés réunis par une tablette d’entretoise. Cette peinture en trompe-l’œil évoque un décor sculpté que l’on aurait volontiers envisagé de la part de Jacob. Elle offre pourtant une sobriété et un raffinement tout particulier à ces consoles qui étaient certainement destinées à être placées entre deux fenêtres.

Il semblerait que Jacob ait réalisé plusieurs meubles de ce genre, telle une paire de consoles similaires et de même gabarit également estampillées, vendues chez Sotheby’s Paris, le 16 et 17 octobre 2012, lot 349. Elles s’en distinguent toutefois par des pieds arrière en volute et l’absence de décor peint. Ce dernier se retrouve sur des consoles de plus grande dimension, comme un modèle vendu chez Christie’s, New-York, le 1er juillet 2021, lot 206, à rapprocher d’une autre fournie par Georges Jacob à Monsieur, le comte de Provence, en 1785. Enfin, citons dans le même esprit que les nôtres, une console royale provenant des écuries de Versailles vendue chez Christie’s, Paris, le 13 avril 2017, lot 235 et ayant appartenu au comte d’Artois. Malgré l’absence de décor peint, elle présente également la même pureté dépouillée, une ceinture simplement moulurée et lisse et des pieds similaires. Il est à noter que toutes ces consoles sont toutes estampillées de George Jacob au même endroit, sur les montants arrière.

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