Details
JEAN-HIPPOLYTE FLANDRIN (LYON 1809-1864 ROME)
Portrait de Marie Legentil née Marcotte d'Argenteuil (1828-1920)
signé et daté '.Hippolyte FLANDRIN. 1857.' (en haut, à gauche)
huile sur toile, sur sa toile d’origine
106 x 86 cm (4134 x 3378 in.)
Provenance
Marie Legentil née Marcotte d'Argenteuil (1828-1920), en 1902 (selon L. Flandrin, 1902, op. cit., p. 331) ;
Puis par descendance jusqu'aux actuels propriétaires.
Literature
E. About, 'Salon de 1857', Gazette nationale ou le Moniteur universel, 11 juillet 1857, 92, p. 1.
J.-B. Poncet, Hippolyte Flandrin, Paris, 1864, p. 71.
H. Delaborde, Lettres et pensées d'Hippolyte Flandrin accompagnées de notes et précédées d'une notice biographique et d'un catalogue des oeuvres du maître, Paris, 1865, p. 100.
P. M. Bony, Vie et oeuvres de M. A. Legentil, Paris, 1893, p. 311, reproduit en noir et blanc sur la page précédent la page de titre.
L. Flandrin, Hippolyte Flandrin. Sa vie et son oeuvre, Paris, 1902, p. 257 et p. 331, reproduit en noir et blanc entre les pp. 256 et 257 (réédition Paris, 1909, p. 253, p. 341 et p. 351).
H. Naef, 'Ingres' Portraits of the Marcotte Family', The Art Bulletin, 1958, 40, IV, p. 343.
E. Marchetti, S. Paccoud, Hippolyte, Paul, Auguste. Les Flandrin artistes et frères, [cat. exp.], Lyon, 2021, p. 209, reproduit par un tirage argentique.
Exhibited
Paris, Palais des Champs-Elysées, Salon, 1857, n°978 (comme 'Portrait de Mme L…').
Paris, École impériale des Beaux-Arts, Exposition des oeuvres d'Hippolyte Flandrin, 1865, n°44.
FURTHER DETAILS
JEAN-HIPPOLYTE FLANDRIN (1809-1864), PORTRAIT OF MARIE LEGENTIL NEE MARCOTTE D'ARGENTEUIL (1828-1920), OIL ON CANVAS, UNLINED, SIGNED AND DATED (UPPER LEFT)

Marie Marcotte d'Argenteuil (1828-1920) was the daughter of Charles Marcotte d'Argenteuil (1773-1864), a great friend of Ingres (1780-1867), who painted the portrait of him now in the National Gallery of Washington (inv. no. 1952.2.24). His daughter Marie married Alexandre Legentil (1821-1889) in October 1846. This industrialist, owner of Au Petit Saint-Thomas a chain of fabric shops, enjoyed a comfortable fortune that enabled the couple to devote themselves to various philanthropic projects, in which Marie Legentil was heavily involved. In particular, they became closely engaged in helping the Société Saint-Vincent-de-Paul, which helped the most disadvantaged.

A very pious couple, Alexandre Legentil was one of those behind the construction of the Basilique du Sacré-Cœur in Montmartre, which he had declared to be in the public interest (see note for lot 225) through a national vote passed in 1874. This same concern for Christian charity was shared by Marie Legentil, who, with Elisa Lemonier (1805-1865), founded the Société de l'enseignement professionnel des femmes in 1862. The aim of this society was to help young women enter the world of work by giving them the opportunity to learn a trade and helping them to find employment in various workshops. The society was a great success throughout the 19th century (see A. Richard-Bazire, ‘Jacques Benoist. Le Sacré-Cœur des femmes de 1870 à 1960. Contribution à l'histoire du féminisme, de l'urbanisme et du tourisme', Livraisons d'histoire de l'architecture, 2001, 1, p. 137).

Coming from the descendants of the Marcotte d'Argenteuil family, the portraits of Marie Legentil and her husband (lot 225) are being shown in public for the first time since the 1865 exhibition.
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Lot Essay

Marie Marcotte d'Argenteuil (1828-1920) était la fille de Charles Marcotte d'Argenteuil (1773-1864), grand ami d'Ingres (1780-1867) qui fit un portrait de lui aujourd'hui conservé à la National Gallery of Washington (no. inv. 1952.2.24). Sa fille, Marie, avait épousé Alexandre Legentil (1821-1889) en octobre 1846. Cet industriel, propriétaire des magasins de tissus Au Petit Saint-Thomas, jouissait d'une fortune confortable qui permit au couple de se consacrer à différents projets philanthropiques dans lesquels s'investit grandement Marie Legentil. Tous deux se rapprochèrent notamment de la société Saint-Vincent-de-Paul venant au secours des plus défavorisés.

Couple très pieux, Alexandre Legentil fût à l'initiative de la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre qu'il fit déclarer d'intérêt publique (voir notice du lot 225) par le biais d'un vœu national voté en 1873. Ce même souci de charité chrétienne se retrouve chez Marie Legentil qui créa avec Elisa Lemonier (1805-1865) la Société de l'enseignement professionnel des femmes en 1862. Cette société avait pour but d'aider l'insertion professionnelle des jeunes femmes en leur ouvrant l'apprentissage à un métier et en les aidant à intégrer différents ateliers pour y être employées. La société rencontra un grand succès tout au long du XIXe siècle (voir A. Richard-Bazire, 'Jacques Benoist. Le Sacré-Cœur des femmes de 1870 à 1960. Contribution à l'histoire du féminisme, de l'urbanisme et du tourisme', Livraisons d'histoire de l'architecture, 2001, 1, p. 137).

Provenant des descendants de la famille Marcotte d'Argenteuil, ce portrait de Marie Legentil et de son mari (lot 225) sont montrés au public pour la première fois depuis l'exposition de 1865.

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