émail peint polychrome et rehauts d'or, marque au sigma à l'or à droite de la scène
39 x 49 cm. (15¹⁄₃ x 19¹⁄₃ in.)

Bibliographie comparative
F. Slitine, "À propos d'émaux de Limoges du XIXe siècle : les reproductions de la maison Samson", in Sèvres. Revue de la Société des amis du musée national de la céramique, Sèvres, no. 8, 1999, pp. 68-80.
S. Baratte, Les émaux peints de Limoges, Paris, 2000, pp. 370-371.
F. Slitine, Samson, génie de l'imitation, Paris, 2002, pp. 24-45.

A PARCEL-GILT POLYCHROME ENAMEL CHARGER DEPICTING THE PARABLE OF THE TEN VIRGINS, SAMSON MANUFACTURE, LATE 19th OR EARLY 20th CENTURY

This interesting charger depicting The Wise and Foolish Virgins is based on an original executed in circa 1600 by Suzanne de Court after a work by the painter Martin de Vos (1532-1603), the original of which is now in the Musée du Louvre (inv. no. MR 2408 and N 1385). The present charger follows de Court's work fairly faithfully, using similar techniques of paillons and gilding, though some liberties have been taken in respect to line and certain colours and the border is completely different from that of the original. The Louvre charger was studied early on by the Samson manufactory, as it entered the collections in 1825 following its purchase at the sale of Edme Antoine Durand's collection. Another early dish by Suzanne de Court is in the Musée National de la Renaissance d'Écouen (inv. no. E.CI.21966).
Founded in 1849, Samson began producing enamels in the style of the Middle Ages and the Renaissance at the end of the 19th century, when the market for these objects was developing rapidly, thanks in particular to major auctions and active collectors such as the aforementioned E. A. Durand, A. Du Sommerard, L. F. Debruge-Dumenil, Prince Soltykoff and F. Spitzer. As Florence Slitine points out in her studies, this production can be seen in the Samson workshops until the mid-20th century (see op. cit. 1999, pp. 69-70).

Conditions of Sale
FAQs
This lot is offered by Christie's France SNC

Brought to you by

Lot Essay

Cet intéressant plat réprésentant Les Vierges sages et les Vierges folles s'inspire d'un original réalisé vers 1600 par Suzanne de Court d'après une oeuvre du peintre Martin de Vos (1532-1603). Cet original est aujourd'hui conservé au musée du Louvre (inv. MR 2408 et N 1385). Notre plat reprend l'œuvre de Suzanne de Court assez fidèlement avec des techniques similaires de paillons et rehauts d'or malgré quelques libertés dans le trait et certaines couleurs, tandis que les ailes sont quant à elles complètement différentes de l'original. Le plat du Louvre a pu être étudié assez tôt par la maison Samson car celui-ci est entré dans les collections suite à son achat en 1825. Il provenait de la collection Edme Antoine Durand. Notons un autre plat ancien par Suzanne de Court conservé au musée national de la Renaissance d'Écouen (inv. E.CI.21966).

Fondée en 1849, la maison Samson débuta sa production d'émaux d'après le Moyen Âge et la Renaissance à la fin du XIXe siècle alors que le marché pour ces objets se développait rapidement, notamment grâce à des ventes aux enchères importantes et des collectionneurs actifs tels qu'E. A. Durand précité ou encore A. Du Sommerard, L. F. Debruge-Dumenil, le prince Soltykoff ou F. Spitzer. Comme l'indique Florence Slitine dans ses études (voir op. cit. 1999, pp. 69-70), cette production est attestée au sein des ateliers Samson jusqu'au milieu du XXe siècle.