Details
JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (PARIS 1796-1875)
Jeune fille à genoux priant, un livre en mains
porte la marque estampée, encre de la vente Corot [L.461] (en bas, à droite)
porte la marque estampée, cachet de cire de la vente Corot [L.3905] (au revers, sur le châssis)
huile sur toile
48,5 x 34,5 cm (19116 x 1312 in.)
Provenance
Atelier de l'artiste ; sa vente, hôtel Drouot, Paris, 26 mai 1875 et jours suivants, (Mes Boussaton & Baubigny), lot 173 (comme Jeune Fille à genoux priant, un livre en mains) ;
Acquis au cours de celle-ci par Charles Bonnemaison-Bascle, Paris ; sa vente, hôtel Drouot, Paris, 3 mai 1890, (Me Chevallier), lot 10 (comme Jeune fille en prière).
Collection particulière, France, depuis la seconde moitié du XXe siècle.
Literature
A. Robaut, L'Œuvre de Corot. Catalogue raisonné et illustré, Paris, 1965 (réédition Paris, 1905), III, p. 34, n°1336 (comme Jeune fille à genoux lisant), reproduit en noir et blanc p. 35
FURTHER DETAILS
JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (1796-1875), YOUNG GIRL KNEELING IN PRAYER, HOLDING A BOOK, OIL ON CANVAS, WITH THE STAMP OF THE COROT SALE (LOWER RIGHT), AND THE WAX SEAL (TO THE REVERSE)

Historians tell us that Corot’s figure paintings found buyers as soon as he decided to sell them. The artist, who was in the habit of keeping such works for himself, made of them a kind of hidden treasure eagerly sought by his admirers. These works, filled with a spontaneous ease reveal a delicate facet of his art. The great atmospheric painter often placed his models in the quiet of his studio, disclosing an unexpected intimacy in his manner of painting.

Several compositions painted in the studio were produced during the 1860s and 1870s, such as one of the versions of the famous The Studio of Corot (The National Gallery of Art, Washington, inv. 1942.9.11) or The Letter (The Metropolitan Museum of Art, New York, inv. 29.160.33). It certainly appears to be the case that this was how the present painting was executed, with sketched frames resting on the floor and a brown palette typical of the tones he used for such intimate scenes.
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Lot Essay

Les historiens nous apprennent que les peintures de figures executées par Corot (1796-1875) trouvaient acquéreur sitôt que le peintre décidait de les vendre. Le peintre ayant pour habitude de conserver ce type d’images pour lui seul, elles consistaient un trésor caché que s’arrachaient les amateurs de l’artiste. Une aisance spontanée lie en effet ses tableaux animés de personnages et révèlent un pan délicat de son œuvre. Le grand peintre des atmosphères plaçait régulièrement des modèles dans la quiétude de son atelier dévoilant une intimité soudaine de sa manière de peindre.

Plusieurs compositions peintes directement dans l’atelier ont été réalisées dans les décennies 1860 et 1870 comme l’une des compositions du célèbre L’Atelier de Corot (The National Gallery of Art, Washington, inv. 1942.9.11) ou La Lettre (Metropolitan Museum of Art, New York, inv. 29.160.33). C’est certainement le cas de notre peinture représentant cette fillette posant dans ce qui semble être son atelier, avec des cadres esquissés posés au sol et dans la palette brune qu’il emploie pour ce type de scène privée.

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